La Permanence, comme beaucoup d’autres organisations militantes, est mobilisée pour assurer une veille dans notre secteur et ailleurs. Plus que jamais, nous sommes et resterons mobilisé·es pour défendre les plus précaires, travailleur·ses de l’art mais aussi toutes celles et ceux contraint·es de travailler (soignant.e.s, ouvrier·es, personnel de ménage, livreur·ses, personnel des supermarchés….), sans compter les populations les plus fragiles : personnes sans domicile fixe, réfugié·es, sans-papiers, travailleur·ses du sexe et personnes handi. En ces temps de confinement, les inégalités sociales nous sautent une fois de plus au visage.
Notre secteur est et sera très touché, c’est désormais certain. Les plus précaires d’entre-nous en subiront les conséquences les plus graves et nous devons rester en alerte car le déconfinement risque d’être très violent si on ne fait rien. Plusieurs organisations syndicales, politiques, militantes, sont aujourd’hui mobilisées pour défendre les droits de TOU·TE·S les travailleur·ses de l’art et de la culture, quelque soit leur statut. Au-delà de la problématique de l’intermittence, bien d’autres questions surgissent et nous devons lutter pour nos droits, tant face à l’État que face aux institutions culturelles et à nos employeurs.
La Permanence a choisi de poursuivre ses activités et de relayer les cas de harcèlement, les discriminations, les abus de pouvoir dans notre secteur. Aujourd’hui, il nous semble important de publier ce texte pour défendre Karline Marion dont nous admirons le courage et la ténacité. Cette affaire est devenue pour nous le symbole d’une lutte victorieuse. Nous espérons que nous pourrons réhabiliter – par cette contre-tribune – son nom et son parcours qui appartiennent à l’Histoire de la Danse telle que nous aimerions la voir plus souvent transmise et considérée. Nous avons récolté 250 signatures (247 travailleur·ses de l’art et 3 collectifs militants).🔥🔥🔥
LA PERMANENCE 